Myriade, La petite princesse

Dans le sous-sol d’une des plus grandes maisons d’amakna était rassemblé dix personnes autour d’une table, tous des nobles. En premier, Abram et Magalie Reich, noble distinguées de la cour du roi Allister. À leur côté Marc Branaker, Frère de Magalie Reich et l’un des puissant dirigeant de l’armée d’Allister. Occupant le quatrième et cinquième siège nous trouvons Mestral et Vesta Dirudan, parents de Marcorel Dirudan. La sixième position est prise par Marcorel Dirudan, l’homme qui, par décision des deux familles, deviendra le mari de Miryade Reich. Le septième siège était occupé par Maurice Reich, le frère d’Abram. Enfin, les trois derniers sièges sont occupés par trois officiers de la garde d’Amakna : Artix, Minarix et Maria. Les discussions semblent aller de bon train et l’atmosphère semble tendue. Après quelques minutes de discussion et de dispute, Abram Reich prit la parole avec une voie forte et imposante.

-S’il vous plait! L’heure est grave et je dois vous parler du pourquoi je vous ai convoqué ici ce matin. Il y a de cela dix heures notre fille Miryade a pris la fuite et aucun de nos serviteurs, même pas Charles, n’a réussi à la retracer.

-QUOI! Comment osez-vous nous annoncer une telle nouvelle à deux mois du mariage!

C’était Mestral Dirudan qui s’était exprimé, pour ce petit noble le mariage entre son fils et Miryade n’était en aucun cas négociable. Si ce mariage arrivait à terme, la famille Dirudan donnerait toutes ses terres à leur fils qui prendrait le nom des Reich mais ils gagneraient une notoriété sans précédent!

-Toi tu te la fermes ou j’te fais ravaler tes dents! Continue Abram.

C’était Marc Branaker, l’oncle de Miryade, ce grand guerrier a entrainé une grande partie de la garde du roi Allister et avait plus d’une fois prouvé la bravoure et sa compétence au combat. Marc fut la personne la plus proche de Miryade. Lorsqu’elle eut dix ans, la jeune fille exprima un désir de plus en plus présent pour l’action, le combat et l’aventure. C’est à ce moment que Marc fit son entrée dans la vie de la jeune fille. Ne pouvant pas visiter la famille Reich souvent pour cause professionnelle il demanda à Magalie et Abram d’emmener l’enfant pour lui faire voir le monde. Ce fut le premier d’une longue série de voyage pour la jeune Miryade, voyages qui ont changé à jamais sa vie. Marc ne perdit pas de temps à vérifier si le désir d’aventure de l’enfant était qu’une simple folie passagère ou une vocation. Quelques jours ont suffi pour vérifier la volonté de la jeune fille pour cette vie d’aventure. Lors de la marche vers bonta le combat éclata, les brakmarien avaient tendu une embuscade croyant que le convoi était chargé d’armes pour bonta. Marc limita rapidement le combat, mais un félon réussit à passer les défenses des Amaknéen. Sa cible? Bien sûr ce fut la fillette qu’il pouvait tenir comme otage et l’utiliser pour obliger les soldats à la reddition. Ce fut une réaction instinctive qui sauva la vie de Miryade, une chance que seul un dieu peut vous donner. Le brakmarien sauta dans la caravane où était caché l’enfant et la prit par les cheveux et la tira rapidement vers lui. Par chance, avant de partir au combat Marc avait donné une dague toute simple à l’enfant et lui avait fait promettre de l’utiliser sans douter si elle se trouvait en danger. C’est ce qu’elle fit. Elle attaqua à l’aveuglette cet ennemi. Le félon ne s’attendait jamais à un tel geste d’une gamine qu’il croyait totalement apeurée, il n’eut donc pas le réflexe d’esquiver ou de parer le coup. Le brakmarien reçu le coup directement au front et en mourût sans pouvoir blesser l’enfant. Quel ne fut pas la surprise de Marc à son retour, un cadavre frais aux pieds de sa nièce qui tenait encore l’arme de peur que son ennemi se relève! L’éducation guerrière de la jeune fille commença dès le lendemain. Marc ne s’était jamais marié et la lignée des Brakaner allait s’éteindre après lui. Cependant, le sang des Branaker coulait dans les veines de Miryade, sa mère étant elle-même une Branaker. L’idée qu’elle pouvait devenir une combattante charmait son oncle.

Cependant, Marc ne voulait pas que son héritière soit qu’une simple combattante, elle devait devenir LA combattante, elle devait le surpasser! Il commença par l’initier aux préceptes du dieu Iop. Au grand plaisir de Marc, Miryade devint rapidement une disciple et fut prête à apprendre le combat.

Cependant, Abram ne voyait pas une vie de guerrière pour sa fille. Elle était une noble, un sang pur coulait dans ses veines. Son destin devait d’être une dame de la cour et de représenter la famille Reich. L’idée de Marc d’en faire son héritière ne lui plaisait pas du tout. Cependant pendant le jeune âge de sa fille il se dit que cet intérêt pour l’aventure était passager et qu’elle retournerait bientôt à son éducation de jeune femme dans l’optique de trouver un mari. Cependant, la jeune disciple ne retourna pas à son ancienne vie, elle redoubla d’ardeur dans l’entrainement et dépassa toutes les espérances de Marc. À douze ans elle était plus efficace guerrière que la plupart des écuyers qui s’entrainaient depuis leur plus jeune âge. C’est à cette époque que Marcorel entra en scène. Ce jeune disciple de Feca avait dix-sept ans à l’époque. Marcorel fait partie de ces nobles qui nourrissent l’idéologie qu’une femme doit rester au foyer et attendre son marie, elle est présente pour être belle devant les invités de l’homme de sa vie. Lorsqu'il vit Miryade en entrainement, il fut subjugué par la jeune disciple. Son projet était simple, lui montrer qu’il était plus fort qu’elle pour qu’elle désire l’épouser et qu'il la protège. Pauvre Marcorel, jamais il ne s’attendait à trouver une disciple rigoureusement entrainée par le grand Marc Branaker. En moins de deux, il tomba sous les coups de la jeune fille. C’est Marc lui-même qui empêcha la jeune iop de trop le violenter. Le disciple de feca compris alors que séduire la jeune combattante par le combat ne servirait à rien.

Quelques jours après le duel contre Marcorel, la jeune disciple partie en voyage pour quatre ans avec son mentor. Ce voyage d’anniversaire était en fait qu’un camouflage pour un entrainement en terrain et de survie. Bien sûr Abram avait bel et bien refusé de laisser partir sa fille, ayant peur qu’elle aille se battre contre de jeunes prétendants de bonta. En effet l’épisode avec Marcorel était arrivé aux oreilles du grand noble qui avait été très insulté que sa fille n’ait pas eu un comportement de dame avec un jeune homme de caste. Marc du négocier fermement avec Abram pour qu’il la laisse partir. Ce voyage couta très cher au mentor qui donna tout son élevage de dragodinde, il est bien question ici des dindes, enclos, personnel et tout ce qui viens avec. Peu importe, il était prêt à se ruiner pour que son élève lui succède. Il est écrit dans les archive que Marc Branaker prit son congé de l’armée le 28 Javian 636, raison du motif : voyage autour du monde et instruction de sa nièce, date de retour en service : le 14 flovor 640.

Marc et Miryade partirent en direction de sufokia, le voyage se fit à pied et les nuits seraient à la belle étoile. Contrairement à ce que Marc laissait percevoir dans la vie de tous les jours, le lien qui l’unissait à Miryade était extrêmement puissant. Il la considérait comme sa propre fille et elle lui portait un respect immense, un respect plus important que ce qu’elle n’a jamais porté à ses parents. La première année de voyage ne fut pas très excitante, l’entrainement journalier était au rendez-vous et la jeune disciple n’était pas encore prête pour les grands combats. Cependant, elle eut le temps de visiter tous les recoins d’Amakna et de Sufokia avec son oncle. C’est à partir de la seconde année que l’aventure débute réellement. La jeune disciple avait pris du poil de la bête et s’apprêtait à partir pour Cania avec son mentor. Le jour du départ, un garde du château montant une dragodinde arriva à la hâte avec un message pour Branaker. La fille d’Allister avait été kidnappée par les roublards et ces bandits de grand chemin exigeaient la couronne royale comme rançon. Par le passé, Marc avait dût infiltrer le repaire des bandits à maintes reprises et pour diverse raison. Bien qu’il était en congé il accepta la mission et décida que Miryade devait l’accompagner, une mission de terrain est le meilleur apprentissage disait-il. Le plan était simple, les deux compagnons infiltraient la base ensemble et Miryade s’occupait de faire évader la princesse pendant que Marc s’occupait des gros bras qui poseraient problème. Si jamais quelques faiblards passaient le grand combattant, la jeune disciple aurait tôt fait de s’en défaire. Entrer dans le repaire fut, comme prévu, un jeu d’enfant. En fait, le repaire semblait vide, comme si tous les roublards avaient déserté pour on ne sait trop quelle raison. En fait, ils étaient regroupés dans la même salle, au centre de la salle se tenait leur chef… et la princesse. Après quelques minutes d’écoute, les deux compagnons comprirent ce qui se passait, le clan débattait du sort de leur captive si jamais le roi refusait de leur donner la couronne et le trône. Après quelques minutes à réfléchir, Marc regarda Miryade et lui dit : « dès que je les disperse taille-toi un chemin et sort la de là, je te rejoins à Sufokia. » Il ne le répèterait pas deux fois et elle le savait. Sans avoir le temps de donner d’objection, ce qui aurait été inutile avec son oncle. Branaker prit sa lame et avança vers la troupe de malfrats. « Et si vous me la rendiez, vous épargnerez ainsi vos vies… » dit-il d’un air arrogant. Bien sûr son entrée ne fit pas beaucoup d’heureux. Sans attendre de réponses ou de menaces, il se rua vers le chef pour le séparer de la fille. C’était le signal, armée de son épée la jeune disciple de Iop canalisa sa puissance et utilisa une épée du destin pour diviser la mêlée. Le chemin fait elle courut chercher la princesse comme son oncle le lui avait ordonné. Elle prit le bras de la princesse et lui dit de la suivre sans questions, ils n’avaient pas le temps. À peine avait-elle eu le temps d'approcher la princesse que la mêlée s’était refermée et, cette fois, une simple épée du destin ne séparerait pas cet épais combat qui venait vers elle. Elle prit donc l’épée que son oncle lui avait offerte en cadeau et dit : « Restez à mes côtés altesse, je vais vous sortir d’ici. » Dès que la princesse approuva, Miryade avança rapidement avec la princesse pour se frayer un chemin. Marc avait déjà attiré les puissants roublards de son côté, il ne restait donc qu’une grande quantité de brigands de pacotille à trancher, ce qui était parfait pour la jeune disciple qui n’aurait jamais eu la force de tenir un lourd combat contre des hommes entrainés. C’est à grands coups d’épée que Miryade se tailla un chemin, mains, bras, pied, tête, elle mit chaque mouvement que Branaker lui avait enseigné à l’œuvre. Rapidement, elle réussit à se tailler un chemin, les cours de stratégie avaient porté fruit. Elle emmena la princesse vers Sufokia sans se soucier de leurs vêtements imbibés de sang. La jeune fille et sa protéger arrivèrent à Sufokia dans un état lamentable, personne ne reconnaissait la fille d’Alister et c’était surement mieux ainsi. La princesse regarda quelque peu celle qui venait de la sortir du pétrin, image peu appétissante, Miryade était parvenu à Sufokia grâce à l’adrénaline, mais, contrairement à la princesse, ce n’était pas le sang de ses ennemis qui imbibait ses vêtements, mais bien le sien. Elle n’avait reçu que deux coups, seulement deux, le premier s’était abattu sur l’épaule droite et avait complètement fendu la clavicule, quelle chance que l’adolescente était gauchère. Le second n’avait pas la chance d’être bloqué par un os, la lame qu’elle reçu s’enfonçât entre la neuvième et la dixième cote avant de toucher le bas du poumon gauche. La princesse n’eut que quelques secondes pour remarquer ces deux entailles que Miryade s’effondra inerte, l’effet de l’adrénaline était passé la douleur avait eu le dessus.

Miryade pris un mois entier pour soigner ses blessures, Marc la garda à Sufokia ou il décida d’entrainer l’esprit de sa nièce. Malheureusement, ce voyage n’est pas marqué d’autre haut faits de la part de la disciple. Marc l’entrainât au combat, la format pour qu’elle devienne une redoutable guerrière et ils revinrent au bout de quatre ans.

Miryade revint comme promis le jour de son seizième anniversaire. Elle était devenue une jeune femme forte et belle. Personne, pas même ses parents, n’aurait pu reconnaitre la jeune femme si Marc n’avait pas été présent. Ses cheveux courts avaient poussé, une longue tresse rouge sang descendait le long de son dos. Elle portait un bandeau turquoise et une toge turquoise, des armoiries ornait ses vêtements, l’armorie des Branaker. Dans ses yeux, une lueur de fierté, une force que l’on ne lui avait jamais vue brillait. La jeune femme qui se présentait au château n’avait rien d’une dame, c’était une guerrière forte et fière. Les plus attentifs pouvaient remarquer un tatouage sur le dos de ses mains. Sur sa main droite, la main où elle portait le bouclier, était gravé les armoiries des Reich. La main gauche, la main de l’épée, portait les armoiries des Branaker, une lignée qui avait abrité quelques un des plus puissants guerriers de l’armée d’Allister. L’enfant était devenu une vraie disciple de Iop, elle était une séduisante et magnifique femme. Elle était heureuse d’être revenue chez elle. Miryade Reich n’existait plus dans son cœur, la jeune femme qui rentrait chez elle était Miryade Reich-Branaker. Oui, elle avait choisi à bonta de représenter les deux familles et d’accepter l’héritage militaire de son oncle, la lignée renaissait de ses cendres.

Cependant, la joie ne fut que de courte durée, Abram était fou de joie et fou de rage par la même occasion. Comment sa fille pouvait-elle épouser Marcorel maintenant? Oui! Pendant la longue absence de Miryade, Marcorel avait convaincu ses parents de négocier un mariage arrangé. Étant donné qu’il ne pouvait avoir celle qu’il désirait par sa force et sa valeur, il avait décidé d’utiliser les enjeux politiques pour forcer l’union et mettre la guerrière au fer. La suite fut fort simple, la jeune femme s’enfuit, ce qui nous ramène à aujourd’hui.

-Merci Marc… Comme je disais, Miryade s’est enfuie et je crois que nous connaissons tous la raison.

-La raison c’est lui! C’est ce Iop sans cervelle!

Marcorel s’était levé et pointait Branaker. En moins de temps qu’il ne faut pour dire Iop le feca reçu une chaise en orme par la tête.

-QUOI! Si tu ne te fermes pas maintenant il n’y aura bientôt plus de problème de mariage compte sur moi! Obliger un esprit libre comme Miry à s’enchaîner à un type qui ne lui arrive même pas à la cheville c’est une honte!

-Marc! Calme-toi!

C’était l’une des rares fois que Magalie Reich haussait le ton. Elle était une femme calme et posée. Tous les Branaker sont des guerriers, mais l’épée et la lance n’étaient pas des armes appropriées pour cette femme, l’arène politique était son champ de bataille. Elle avait choisi Abram comme mari pour plusieurs raisons : l’amour bien sur, mais aussi, cet homme avait un pouvoir politique et il acceptait de voir sa femme devenir influente. Bien sûr Abram savait qu’il ne pourrait jamais empêcher une Branaker de se battre, mais… sa fille c’était autre chose, il ne voulait en aucun cas que son unique enfant meure au combat.

-Magalie a raison Marc, calme-toi. Ce garçon est un imbécile, mais ne met pas ton honneur en péril pour lui…

C’était Maurice Reich qui venait de parler, ce vieil homme de principe. Il avait été le premier à accueillir Miryade lors de son retour et avait pu voir tout le potentiel de la jeune femme, potentiel qui l’avait conquis au premier regard.

-Alors qu’est-ce qu’on fait?

Maria avait parlé, peu de chose à dire sur elle sinon qu’elle était parmi les trois gardes qui devaient la retrouver.

-Commençons par faire un topo de tous les endroits ou elle pourrait allez… c’est assez large vu que Marc lui a faire visiter le monde… dit Abram

-C’est assez simple elle restera à Amakna pour l’instant, le territoire lui est le plus familier, elle n’ira pas au delà des bordures du château sans être sur qu’il n’y a pas d’autre solution.

C’était à contrecœur que Marc avait parlé. Cependant, ils devaient la retrouver, étant noble elle avait des devoirs elle aussi.

-Alors, nous nous séparons, nous revenons dans deux heures ici. Compris?

Tous hochèrent la tête et sortirent de la maison. Les recherches furent courtes pour Branaker. Il connaissait sa nièce comme personne, elle était au temple de iop.

-Je savais que tu serais ici…

La jeune femme sursauta et se mit en garde sans hésiter.

-Non! Je n’y retournerai pas et je ne l’épouserai jamais!

-Quoi! Tu oses lever ta lame sur moi? Tu mériterais que je te livre à eux!

Surprise de la répartie de son mentor elle baissa immédiatement sa lame.

-Bon… c’est mieux. Miry, tu vas partir vers Astrub, le royaume de Fallanster. Mais avant tout change-toi tu ne peux pas porter les armoiries durant ta fuite.

-Non! Je ne me séparerai pas de votre cadeau! Notre famille est trop importante!

-Alors, mets ceci, reste couverte comme une mendiante jusqu’à ton arrivée à Astrub et prend cette bourse pour payer les Zaap. Je vais couvrir ta fuite. Au fait, ne reviens pas avant d’avoir soit régler le problème du mariage ou acquise une réputation suffisante pour être libre, tu es une Branaker ne me déçoit pas.

-Promis!

-C’est un cadeau et puis je ne veux pas te voir prise avec cette tête de feca… si tu le croises met lui une bonne raclé de ma part.

-Vous pensez vraiment qu’il survivra à deux raclés alors?

Elle avait parlé en riant. N’attendant pas la réponse de son mentor elle prit le peu de choses qu’elle avait et parti vers la cité de Fallanster.

Malheureusement pour nous elle ne rencontra pas Marcorel… heureusement pour lui. Elle courut vers Madrestam ou elle prit le Zaap pour Astrub. Plusieurs jours passèrent alors qu’elle ne savait pas comment faire pour obtenir la réputation qui la libérerait. Elle passa plusieurs jours dans la cité à chercher ce moyen jusqu'à ce qu'elle entende parler d'un clan de mercenaire réputé qui protégeait la citée. Elle commença par s'informer aux mercenaires aux portes d'astrub. Ces mercenaires lui expliquèrent l'utilité du clan et comment ils s'illustraient parmi les aventuriers en tout genre. Faire la guerre pour bonta ou brakmar ne lui plaisait pas, mais le mercenaria était une voie intéressante. Elle devait en faire partie et obtenir un rang respectable, elle se devait d’inscrire le nom des Branaker dans les plus hautes sphères de cette organisation! Ce fut après plusieurs visites à leur demeure des mercenaires qu'elle décida de poser sa candidature, elle avait parlé à plusieurs mercenaires qui gardaient la cité et était bien décidée à devenir une grande mercenaire.

Quelques semaines plus tard elle fut accepter parmi le clan des Illium, clan dont elle fait toujours partie d'ailleurs. Elle appris beaucoup de ce clan et devint une guerrière redoutable. Avec le temps elle repris contact avec ses parents et renoua avec la haute société D'amakna. Elle fini par convaincre la cours de lui laisser le choix de son époux et Marcorel se retrouva seul avec son arrogance et son narcissisme.

Se fut quelques mois après sa réconciliation avec les nobles d'Amakna qu'elle ressenti le besoin de trouver une guilde, de s'associer à une organisation autre que les Illiums. Elle mis beaucoup de temps à chercher mais ne trouva rien qui la satisfesait, beaucoup trop de bwork dans une, trop d'imbécil dans l'autre. Ce fut par hasard qu'elle tomba sur un affichage du Clan Ehl. Elle commenca à lire leurs panneau d'affichage et parcourir cette guilde qui ne semblait pas se fondre dans le décor de bwork que tapissait les guilde de ce monde. Elle apprécia tellement ce qu'elle y trouva qu'elle fini par y postuler, il ne restera qu'à savoir si elle sera accepter.

--------------------------------------------------------------------------------------

classe: Iop
cercle: 75
métier:
cordonier de diplome 39
mineur de diplome 21
spécialisation: air pour l'instant air/feu pour bientot et multi-éléments au final

Je suis une Qébécoise, donc je vie à 6h de retard sur vous :p. Aux dernières nouvelles je suis une fille sympathique et joyeuse, je ne suis pas très compliquer donc simple à vivre.

Pour ce qui est du IRL je ne vous en parlerai pas beaucoup car je suis une joueuse RP avant tout, Vous verrez surtour la Myriade que vous venez de découvrir via mon BG.

Esperant que tout ceci vous a donner le gout de me connaitre un peu plus.

Myriade

Que dire de plus, ton rp est trop court è__________é !

DONC CA SERA UN GROS POUR POUR MOI !

(Ce message sert juste à dire que j'ai bien pris connaissance de la candidature et que je rédigerai la réponse en bonne et due forme devant une telle présentation une fois mon repas terminé)

Waow,
POUR

*parle à voix basse*Waa qui va me croire si je dit que j'ai lu tout ça... Je ne vois qu'un moyen pour prouvez ma bonne fois !

*Arrive devant le juge*

Juge : -M.Nephetis, levez la main droite et dite : "Je ne dirais que la vérité, rien que la vérité je le jure".

Nephetis : -Je ne dirais que la vérité, rien que la vérité je le jure !

Juge : -Bien. Crachez par terre maintenant.

Nephetis : -Hein? Hum... *crache par terre*

Juge : -Bien vous avez prouvez votre bonne fois vous pouvez dire la vérité (et vous me ferez 30jours de travaux forcé pour avoir craché par terre).

Nephetis : -Rooh TT. Bon je peut le dire, oui j'ai tout lu, oui j'en ai baver, non je n'ai pas sauter de ligne, non je ne me suis pas pendu (au regret de certain). Je peut partir tête de con?

Juge : -Partez TT et vou me ferez 30jours de plus pour insulte à une fonctionnaire...

*Part la tête haute*....
*se lance dans un monologue débile*

Bon je vote quoi maintenant...un Contre? non pas possible avec une si belle histoire *-*, un Pour? non ça lui ferais tros plaisir , un Neutre alors? Hum... non je sais pas bon quelqu'un m'aide? Non personne... Vraiment? Bon okok...Vous me frappez pas hein? J'ai le droit de râler à vie si je répond? comment ça non è_è? bon vous me faite tous chier donc je répond.....PAS MWAHAHAHAHAHAHA..... Comment ça je me ridiculise? M'en fou je suis plus à sa prêt =D. Oula j'ai vraiment un probléme aujourd'hui.... Bon aller je suis sympa :p je vote POUR.

POUR quand on a de l'inspiration =p

Ma chère, je me présente je me nomme Great-Warrior (Great pour les intimes), également disciple de Iop, puissante (ça reste à voir^^) et fière guerrière.

Durant mon apprentissage du combat parmi les gardes de Bonta, j'ai acquis peu à peu la force nécessaire afin d'utiliser la puissante Epée de Iop, mais il me reste un dernier péril à accomplir avant de parvenir à cette prouesse : terrasser les créatures exotiques qui ont colonisé la magnifique plage d'Otomaï. Encore 6 lunes et mon effort sera récompensé.

Je me ferai une joie de t'affronter lors d'un duel loyal et impitoyable, c'est pourquoi j'accepte ton intégration.

Le vieux Wahn avait écouté attentivement toute l'histoire de la jeune fille, s'emmêlant les pinceaux avec l'avalanche des protagonistes du récit.
Racontant ses aventures avec passion, l'aventurière, malgré son âge peu avancé, semblait maîtriser l'art du combat, mais aussi de la rhétorique au vu du long discours qu'elle avait préparé.

Une fois le conte achevé, quelques fidèles du clan donnèrent leur avis sans tarder, mais fidèle à sa réputation, l'enutrof préféré de la guilde -du moins, il l'espérait-, ne tint pas un seul mot, démêlant les nombreux noeuds que comportait sa longue barbe blonde et crasseuse.

D'humeur grincheuse, il souhaitait à tout prix trouver une faille dans cette candidature. Un désir perpétuel de contradiction qui apportait la jouissance dont avait besoin l'aîné du clan Ehl ? Pas si sûr... Il s'agissait là simplement de l'exigence d'un combattant d'expérience dont le perfectionnisme n'avait d'égal que l'odeur nauséabonde du bwork en rut... C'est dire !

Repassant les long poils couleur avoine entre ses doigts, caressant de temps à autre son crâne dont les cheveux soyeux comme la fourrure du boufmouth avaient été emporté par le temps et la calvitie, Wahn se récitait les paroles de la jeune fervente du Dieu guerrier. Cette histoire lui semblait invraisemblable, mais très cohérente, et après tout, le monde actuel ne ressemble en rien au lointain passé dans lequel avait vécu l'Enutrof, alors finalement pourquoi pas ?... Ah ces jeunes...

D'autant plus qu'il avait déjà ouï une histoire similaire, dans un endroit dont il ne se souvenait plus le nom... Maudits syndromes de la vieillesse !

Des histoires de famille qui entrainent l'entrainement d'une combattante, qui débouche ensuite sur la fuite et l'entrée dans le clan des Illiums... Peut-être était-ce là...

Se levant du tabouret de chêne sur lequel il s'était assis, Wahn se dirigea vers la bibliothèque et en sortit un coffre d'or, pas plus grand qu'un livre de contes pour enfants, puis retourna s'installer sur son siège. Fouillant de nouveau dans sa barbe, il en sortit une clé d'une belle fracture, un objet si magnifiquement forgé qu'on doutait aisément de son appartenance au vieillard, lui qui restait peu soucieux de ses affaires.

A l'intérieur, un petit tas de parchemins, tous en très bon état, portant chacun en bas de page la marque d'un tampon, à moitié effacée pour certains

"Archives des Illiums - Copie de la candidature de Myriade, marmonna Wahn à voix basse."

Parcourant à toute vitesse les lignes de texte que renfermait le document, Wahn remarqua que les propos tenus par la "princesse" étaient identiques à ceux consignés sur le parchemin, à la virgule et la grimace près. Seul le dernier passage différait, puisqu'il concernait la guilde et son aventure parmi les mercenaires dans l'ombre.

Voulant crier victoire sur sa découverte, il leva brusquement les bras, échappant le coffre d'or qui s'écrasa sur le sol en même temps que l'Enutrof tombait à la renverse et se retrouvait sur le dos, allongé sur le plancher de la salle.

Après avoir rangé l'ensemble des archives, remis son tabouret en place et calmé l'assistance hilare, il prit la parole.

"Je m'attendais à une histoire quelque peu remanié, fit le retraité, une pointe de déception dans la voix. Néanmoins, il n'est pas donné à tout le monde de bien vouloir fournir tant d'informations sur son passé,et de le mettre en forme de la manière dont tu l'as faite -certes, avec quelques défauts, mais nous avons connu pire"

Voulant de nouveau jouer avec les nerfs et reprendre le dessus après la situation qu'il venait de vivre, le vieil homme devint de nouveau silencieux, jouant avec sa barbe... Si bien que son index droit s'y coinça. D'un coup sec, Wahn retira son doigt de sa prison de poils, arrachant au passage plusieurs mèches blondes et poussant un cri de douleur et les hurlements de rire

"Et bien, puisque ce jeu semble se retourner contre moi, autant donner mon avis immédiatement avant d'empirer ma situation.
Je suis favorable à ton intégration"

C'est dans la ville d'astrub que Miryade rencontra Elioida. La célèbre juge était là à discuter avec l'un de ses amis, un dénommé Houston.
La discussion fut longue et houleuse, car elle portée sur l'entrée dans la guilde d'une nouvelle recrue. Miryade était elle suffisamment compétente en tant que Iop pour mériter sa place dans le célèbre Clan-Ehl?
Car il est vrai que le clan était l'un des plus réputé du monde des douze et qu'il n'était pas mince affaire d'y entrer.
En ce jour du 26 Juinssidor 640, le Clan Ehl devait il accepter un nouveau membre?
Ne sachant que faire, Elioida se pencha vers son ami, qui lui était impartial, n'ayant ni avantages, ni inconvénients à l'entrée d'une nouvelle recrue dans le clan des dieux.
Une argumentation digne des plus grands orateurs eut donc lieu.
Il était vrai que la jeune recrue avait beaucoup étudié les arts Iops durant sa jeunesse, mais il était également vrai qu'elle était réputée pour ne pas vivre en même temps que les autres. Certains allaient même jusqu'à dire qu'elle vivait avec six heures de décalage.
Beaucoup d'autres arguments furent énoncés lorsque le débat arriva finalement à sa fin, la question fut alors posée :

- Devons nous accepter cette jeune recrue Eli'? S'enquit Houston.
- Et comment donc... Et comment donc Houston !


PS : Vu que tout le monde ne l'avait pas vu...Le seul intérêt du personne de Houston était le jeu de mot de la dernière ligne....

La candidature est acceptée